La SNCF cherche à employer 65 conducteurs dans la région Hauts-de-France, sans quoi elle devra supprimer entre 130 et 140 liaisons quotidiennes sur les lignes Paris – Saint-Quentin, Compiègne – Amiens, Paris – Beauvais et Beauvais – Creil. Bien que le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, reconnait une erreur, un collectif de défense des usagers dénonce "un plan de transport adapté à la honte".
Dans les Hauts-de-France, les conducteurs manquent. En effet, selon Le Parisien, la SNCF doit mettre en place un plan de transport adapté qui prévoit 130 à 140 trains quotidiens supprimés pour la fin de ce moi d'octobre. Les causes de ce problèmes ? Une sous-évaluation des besoins et des difficultés de recrutement.
« On s’est plantés plus lourdement en Hauts-de-France qu’ailleurs »
, a ainsi reconnu Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF, interrogé par une commission sénatoriale sur cette peine à recruter.
En plus de ce problème, la SNCF connaît en ce moments des difficultés approvisionnement en diesel dans les Hauts-de-France. L'entreprise ferroviaire française a ainsi prévenu la préfecture de l'Oise, département dans lequel la circulation des trains pourrait être très touchée. 10% des lignes de la SNCF fonctionne encore grâce à des trains diesel, l'entreprise a ainsi avertit que "Si la pénurie d'étend, nous devrons mettre à l'arrêt les lignes non-électrifiées.". La SNCF a cependant annoncé le maintien des trains sur les lignes non-électrifiées.
« Aujourd’hui, nous n’avons pas de problème. Les cuves sont pleines et un ravitaillement a été réalisé dans plusieurs dépôts de la région Hauts-de-France », tient à rassurer la compagnie ferroviaire.
Aucune cuve de carburant n’est basée dans l’Oise, seules les villes d’Amiens (Somme) et Laon (Aisne) en possèdent pour l’ex-Picardie. « Les cuves nous permettent une visibilité à 15 jours », ajoute la SNCF, qui écarte des difficultés d’approvisionnement jusqu’à la fin du mois d’octobre.
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