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A quelle typologie d'hiver faut-il s'attendre cette année ?

Alors que les températures commencent tout juste à baisser, il n'y a pas encore de véritable froid à venir dans les prochains jours. Cependant, avec la situation énergétique tendue, la typologie de cet hiver 2022-2023 suscite d'ores-et-déjà de nombreuses questions. La principale étant de savoir s'il cet hiver sera froid et quel mois sera le plus froid.


Les prévisions saisonnières font état d'un hiver avec des températures proches de normales de saison, ce qui n'est plus arrivé depuis 2017. Nous pouvons nous attendre à un hiver plus froid que les précédents, lesquels avaient été particulièrement doux.



Tout d'abord, il est important de préciser que nous parlons d'hiver météorologique qui concerne uniquement les mois de décembre, janvier et février.

A l'échelle du trimestre, les modèles numériques prévoient un hiver avec des températures assez proches des moyennes de saison. En revanche, un déficit pluviométrique devrait se maintenir, une mauvaise nouvelle pour le remplissage des napes phréatiques et les capacités de production des barrages hydroélectrique dont le rôle n'est pas négligeable dans la production électrique française.


Cette prévision trimestrielle n'est pas sans conséquence, car un hiver dit de saison ne s'est pas produit depuis 2017. EDF a par ailleurs indiqué que « même dans l’hypothèse d’un hiver normalement froid, nous ne pourrons nous passer de délestage, c’est-à-dire des coupures ciblées ». Néanmoins le gestionnaire du réseau électrique français se veut rassurant dans son bulletin il a indiqué « qu’on n’envisageait que quelques signaux ECOWATT rouge pour les 6 mois de l'hiver, sans risque de risque de black-out ».


De grandes disparité mensuelles peuvent se produire, ce qui est le paramètre le plus important concernant la demande en énergie.


Ainsi, selon nos prévisions, nous allons vers un hiver à 60% de saison avec un risque de 10% qu'il soit plus froid et de 30% qu'il soit plus doux.


Animation sur 11 décennies de 1900-1909 à 2000-2009.

Les valeurs inférieures à la valeur moyenne établie sur la période 1961-1990 sont représentées en bleu, les valeurs supérieures en rouge. (source : ecologie.gouv)



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