Maintenant que le Brexit est effectif, la pandémie de coronavirus reste le principal défi à surmonter pour les entreprises du port français de Calais, a déclaré vendredi son PDG, Jean-Marc Puissesseau.
Il s'exprimait alors que le premier ferry transportant des véhicules en provenance de Douvres arrivait à Calais, le port de fret routier le plus fréquenté de France, quelques heures seulement après la sortie effective du Royaume-Uni de l'Union européenne à 23 heures, heure de Londres, jeudi.
Calais-Douvres est la route maritime la plus courte entre le Royaume-Uni et l'UE, seulement 23 miles (37 kilomètres). Le port de Calais accueille quelque deux millions de camions par an.
"On espère vraiment que le coronavirus soit bientôt vraiment derrière nous, d'avoir tous les vaccins possibles et que la vie normale recommence", a déclaré à la presse Jean-Marc Puissesseau, PDG du port de Calais, ajoutant que la crise sanitaire se traduirait en 2020 par 30 millions d'euros de pertes de revenus pour le port.
Il a indiqué qu'après s'être préparé pendant trois ans au Brexit, Calais était prêt pour le retour des formalités douanières sur les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l'UE.
"Le Brexit n'est pas synonyme de congestion, ni de trafic perturbé mais il faut que tout le monde fasse son travail (...). Nous sommes soulagés de savoir comment nous allons travailler", a-t-il ajouté.
Les entreprises britanniques et européennes s'inquiètent toutefois des risques de chaos à la frontière et de ces nouvelles formalités administratives qui risquent d'entraver selon elles les quelque 1.000 milliards d'euros d'échanges commerciaux annuels.
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