Où en est-on de la circulation des différents variants du SARS-CoV-2 en France? « La part des malades atteints par ces nouvelles formes du virus est passée d'environ 3,3 % le 8 janvier à 14 % aujourd'hui », a répondu Jean Castex jeudi soir, lors de sa conférence de presse. Ce « 14 % », on le retrouve dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France, publié au même moment. L'agence sanitaire a communiqué des « résultats préliminaires » de la deuxième enquête Flash, menée le 27 janvier.
428 prélèvements sur 3065 tests PCR réalisés dans 78 départements disséminés partout en France sont des suspicions de variant dit « britannique ». Une autre méthode de criblage aboutit à un taux de suspicion de variant britannique, sud-africain ou brésilien (nommés ainsi selon le pays où ils ont été recensés en premier) de 14,6 %. Ces deux nombres très proches semblent donc cohérents. Mais attention : la partie séquençage pour les confirmer est encore en cours.
428 prélèvements sur 3065 tests PCR réalisés dans 78 départements disséminés partout en France sont des suspicions de variant dit « britannique ». Une autre méthode de criblage aboutit à un taux de suspicion de variant britannique, sud-africain ou brésilien (nommés ainsi selon le pays où ils ont été recensés en premier) de 14,6 %. Ces deux nombres très proches semblent donc cohérents. Mais attention : la partie séquençage pour les confirmer est encore en cours.
Un peu moins de 20 % de variants en Île-de-France
La situation se corse un peu lorsqu'on se penche sur le détail région par région. La suspicion de variants diffère parfois fortement selon l'une ou l'autre des deux méthodes de criblage. La première passe par le kit Thermo Fischer qui renvoie un résultat discordant, la seconde par la traque de la mutation N501Y, commune aux trois variants.
En Bretagne, par exemple, apparaissent 0 % de variant britannique mais 33 % de variant britannique, sud-africain, ou brésilien. De tels écarts peuvent s'expliquer par plusieurs raisons. D'une part, ce sont des laboratoires différents. D'autre part, les nombres de tests réalisés sont parfois peu élevés. « On n'est pas à l'abri d'un 'effet cluster' si on a beaucoup de tests qui proviennent d'un foyer, d'autant plus si les effectifs sont faibles », a indiqué ce vendredi matin lors d'un point de situation Bruno Coignard, directeur du service des maladies infectieuses de Santé publique France. En Bretagne, le jour de l'enquête, de nombreux prélèvements avaient d'ailleurs été effectués au CHU de Rennes où la souche britannique s'était fortement propagée, rapporte le Télégramme.
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