Cela devrait, un peu, faciliter la vie des Français face à la vague omicron. Le gouvernement donne finalement son feu vert pour la vente d’autotests dans les grandes surfaces. Dans un arrêté publié ce mardi, le ministère de la santé a autorisé la vente d’autotests pour dépister le Covid-19 ailleurs que dans les pharmacies. Une décision «à titre exceptionnel», qui restera donc en vigueur «jusqu’au 31 janvier 2022». Jusqu’à présent, les pharmacies détenaient le monopole de la vente d’autotests et se justifiaient par leur rôle de conseil auprès des utilisateurs.
Mais, «dans le contexte d’une augmentation très forte du taux d’incidence, due à la propagation des variants delta et omicron et d’une demande d’examens et de tests de dépistage sans précédent depuis le début de la crise sanitaire», le gouvernement a donc décidé de libéraliser la vente d’autotests.
La grande distribution réclamait de longue date de pouvoir en vendre également. Avec la cinquième vague qui déferle, plusieurs grands patrons pressaient ainsi le gouvernement d’agir en ce sens. «On en a en stock mais on n’a pas le droit d’en vendre», déplorait ainsi jeudi Michel-Edouard Leclerc, le PDG du groupe du même nom, sur France Info. Plusieurs enseignes, dont Leclerc, mais aussi Lidl ou Aldi, disposent ainsi de stocks d’autotests.
Le PDG de Leclerc s’est réjoui de la décision prise en faveur de la vente d’autotests dans les grandes surfaces, assurant au passage qu’ils seront vendus «à prix coûtant» dans les enseignes de son groupe. Le groupe Système U proposera également des autotests à ses clients à prix coûtant, a annoncé son président, Dominique Schelcher, qui a également accueilli positivement la nouvelle : «Voilà un service attendu par nos clients, tout comme les masques et les gels.»
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