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Deux résidences secondaires taguées en bretagne

"Finis les riches", "La BZH aux BZH". Voici ce qui a été tagué sur le pignon d'une résidence secondaire situées à Saint-Gildas de Rhuys dans le Morbihan, rapporte de Le Télégramme. Une deuxième habitation secondaire a également été recouverte de tags. Les inscriptions réalisées à la peinture et au pinceau donnent lieu à une enquête ouverte par la gendarmerie de Sarzeau.

image d'illustration

Depuis la crise sanitaire les résidences secondaires en Bretagne se sont multipliées. En effet, selon l'INSEE, le nombre de résidences secondaires a été multiplié par 3,6 sur le littoral Breton entre 1968 et 2018. Le nombre d'annonce de locations saisonnières a également fortement augmenté au cours des dernières années, créant des tensions immobilières jamais vues dans la région. Une manifestation organisée par quatres collectifs bretons pour accès au logement a d'ailleurs était organisée le 10 septembre dernier pour réclamer le classement de la bretagne en "zone tendue".



Ce classement "zone tendue", permet aux municipalités d'imposer une fiscalité complémentaire sur les logements vacants et les résidences secondaires, une régulation des locations dédiées aux touristes et également une encadrement des loyers.

«Aucune commune de Bretagne n’est placée en zone tendue, ça cristallise le mécontentement. »

«« Aucune commune de Bretagne n’est placée en zone tendue, ça cristallise le mécontentement. Les élus et les citoyens sont démunis face à la folie spéculative immobilière. (...) Les acheteurs locaux ne peuvent plus suivre » nous raconte réagi Gaël Roblin qui a complété en disant que « Les salariés du littoral sont donc repoussés très loin à l’intérieur des terres, avec des temps de trajet démesurés »



Prenons l'exemple de Saint-Malo où près d'une résidence sur quatre est secondaire. Il y a un an, la mairie a instauré des quotas par quartier pour limiter le nombre de résidences à courte durée. Ainsi 12,5% des logements peuvent être loués pour le tourisme intra-muros, 7,5% sur le littoral et entre 1% et 3% dans le reste de la ville. La mairie a été attaquée en justice par un collectif de propriétaires dénonçant une réglementation "inédite" en France. La situation en Bretagne est loin d'être isolée. En effet au Pays basque, des militants appartenant au movement politique de la région le EH Bai ont retiré des tuiles du toit de la propriété familiale de Bruno Le Maire, l'actuel ministre de l'Économie. Cette action avait pour but de demander le déplafonnement de la taxe habitation sur les residences secondaires limitée à 60%. Des agences immobilières ont également été taguée en 2021, on pouvait ainsi lire : « Le Pays basque n’est pas à vendre ».


Êtes-vous d'accord pour que les logements secondaires et touristiques soient limiter en bretagne ?

  • OUI ✅

  • NON ❌


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