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Hôpitaux, cibles favorites des hackers

Depuis 2020, les hôpitaux font face à une importante recrudescence de cyberattaques. Ils sont devenus en quelques années des cibles privilégiées des hackers qui demandent la plupart du temps des rançons.

Les hackers avaient jusqu'alors plutôt épargnés les hôpitaux pour privilégiant les entreprises. Mais depuis le début de la crise du covid-19 la tendance s'inverse.


Les "rançongiciels"


Pour s'incruster dans les systèmes informatiques, les hackers utilisent des "rançongiciels", bloquant l'accès à des données essentielles et confidentielles. Les hackers demandent des rançons de plusieurs milliers d'euros pour rétablir cet accès essentiel au bon fonctionnement des hôpitaux.



Des pratiques de plus en plus courantes, en effet la dernière attaque en date est celle du centre hospitalier sud-francilien de Corbeil-Essonnes. Les hackers ont commencé le vendredi 23 septembre 2022 à diffuser des données personnelles car l'hôpital n'a pas payer la rançon dans les temps. Selon nos sources, les hackers auraient (à l'heure de l'écriture de cet article) diffusés près de 11 gigaoctet de données sensibles.


Tous les hôpitaux touchés


L'attaque du centre hospitalier de l'Essonne est loin d'être isolée. En effet, déjà en 2021 ont relevé pas moins de 8 hôpitaux attaqués en un an. Lees hackers, se servent de ces attaques pour bien sur gagner de l'argent mais aussi pour récolter des données qui pourraient notamment être revendu sur le dark net pour notamment usurper l'identité de certaines personnes.


De plus en plus attaques depuis le coronavirus


"À l'heure actuelle, les hôpitaux sont plus susceptibles qu’auparavant d'être victimes d'une attaque de ransomware, car les cybercriminels peuvent gagner beaucoup d'argent grâce aux campagnes de rançongiciel ciblées", commente Luis Corrons, expert en sécurité chez Avast.

Les hackers utilisent la peur liée à la santé pour s'infiltrer dans les centres hospitaliers. Le secteur de la santé est en effet en première ligne, devant assurer un service continu et se protéger des cybermenaces. Mais les hôpitaux sont-ils vraiment prêt à faire face à cette menace ?

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