Le PDG de la compagnie nationale des Emirats arabes unis a été désigné ce jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat dans le pays du Golfe, suscitant de vives critiques notamment de la part des militants pour l'environnement.
Le ministre de l'Industrie émirati, patron du géant pétrolier ADNOC, et envoyé spécial pour le changement climatique, Sultan Ahmed al-Jaber, sera le premier PDG à présider une COP.
"Nous apporterons une approche pragmatique, réaliste et axée sur les solutions"
"Nous apporterons une approche pragmatique, réaliste et axée sur les solutions", a promis Sultan Ahmed al-Jaber. De plus, selon lui, "L'action climatique est une immense opportunité économique d'investissement dans la croissance durable. Le financement est la clé".
Le ministre émirati dirige la compagnie pétrolière nationale depuis 2016, mais également Masdar une entreprise émiratie d'énergies renouvelables.
John Kerry, l'envoyé spécial des Etats-Unis sur le changement climatique, a félicité M. Jaber, qualifiant les Emirats de "partenaire crucial pour faire avancer" les efforts conjoints pour lutter contre la crise climatique.
M. Jaber "est un diplomate et un homme d'affaires expérimenté (...) et cette combinaison unique aidera à réunir toutes les parties prenantes nécessaires pour avancer plus rapidement et à grande échelle", a-t-il déclaré dans un tweet.
De son côté, le secrétaire général de l'ONU a déclaré : "il n'y a aucun moyen d'éviter une catastrophe climatique sans mettre fin" à la dépendance aux combustibles fossiles.
La double casquette du ministre émirati déplait fortement aux militants de l'environnement.
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