Onze des treize mis en cause dans l'affaire de cyberharcèlement contre Mila ont été condamnés à des peines de prison avec sursis. Une victoire pour l'adolescente qui appelle à ne pas "baisser les bras".
"On ne baisse pas les bras." Au sortir d'une audience très médiatisée, Mila a salué la condamnation prononcée ce mercredi par le tribunal judiciaire de Paris contre les personnes poursuivies pour l'avoir cyberharcelée. Onze des treize prévenus ont été reconnus coupables, après leurs tweets vindicatifs à son encontre, et ont écopé de peines allant de 4 à 6 mois de prison avec sursis.
"On a gagné et on gagnera encore. Je veux que tous ensemble, on continue de se battre (...) Je ne veux plus jamais qu’on fasse culpabiliser les victimes", a lancé la jeune femme devant la presse.
Elle a par ailleurs remercié ses parents "pour leur force car ils ont vécu le même calvaire que moi".
Depuis la publication d'une nouvelle vidéo polémique, le 14 novembre, dans laquelle elle critiquait l'islam, Mila a reçu selon son avocat Richard Malka "100.000 messages" haineux.
>>Lire aussi : Affaire Mila: le procès pour cyberharcèlement de 13 personnes s'est ouvert à Paris (wixsite.com)
L'adolescente s'était déjà attiré les foudres de certains internautes en janvier 2020. Elle avait répondu à des injures sur les réseaux sociaux sur son orientation sexuelle par le biais d'une vidéo véhémente sur l'islam mais "dans les strictes limites" de la liberté d'expression, avait rappelé le procureur. Cible d'un "raz-de-marée de haine", elle a été contrainte de quitter son lycée et de vivre sous protection policière.
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