top of page
  • Writer's pictureJules

Un nouveau ticket de transport révolutionnaire en Allemagne

Depuis le 1er mai, il est possible de voyager en Allemagne pour seulement 49 euros par mois grâce à un nouveau ticket de transport. Cette initiative est présentée comme une "révolution" visant à soutenir la population face à l'inflation tout en favorisant l'utilisation des transports en commun, qui sont moins polluants que les voitures individuelles à moteur thermique, une source importante de gaz à effet de serre.


Un nouveau ticket de transport révolutionnaire en Allemagne
Image d'illustration

Le "Deutschland-Ticket" offre un accès illimité aux bus, métros et trains locaux et régionaux, mais pas aux trains à grande vitesse. L'association allemande des gestionnaires de transports publics (VDV) espère attirer au moins 16 millions d'abonnés dans un pays de 84 millions d'habitants. Environ 750 000 tickets ont déjà été vendus, sans compter les usagers qui ont converti leur abonnement régulier en "Deutschland-Ticket".



Un accord de financement a été conclu entre les régions et l'Etat, qui verseront chacun 1,5 milliard d'euros par an pour éviter d'aggraver le déficit de la Deutsche Bahn, l'opérateur ferroviaire national, qui est estimé à 30 milliards d'euros. Toutefois, cette mesure est critiquée par l'opposition, qui estime que l'argent aurait dû être utilisé pour améliorer et rénover les infrastructures ferroviaires vieillissantes, nécessitant des investissements de l'ordre de 8,6 milliards d'euros par an sur une décennie.



Le lancement d'un premier ticket de transport à prix cassé l'été dernier avait suscité un grand engouement en Allemagne, avec 52 millions d'abonnements vendus pour seulement 9 euros par mois. Cependant, les opérateurs ferroviaires avaient eu du mal à gérer cette affluence, qui avait révélé les difficultés du réseau ferroviaire, avec seulement 65,2% des trains longue distance arrivant à l'heure en 2022, soit une baisse de 10 points en un an. En France, cette expérience n'a pas été reproduite, le ministre des Transports estimant que cela coûtait cher et n'incitait pas les automobilistes à se reporter sur les transports en commun.

bottom of page