Le Parlement européen est de retour dans la capitale alsacienne cette semaine. Cela faisait 16 mois que les eurodéputés restaient à Bruxelles pour les sessions plénières.
Les eurodéputés sont de retour à Strasbourg (Bas-Rhin) une première depuis plus d’un an. Ils débarquent ce lundi 7 juin 2021 à l’occasion de la session plénière, le moment où les élus européens votent les textes.
En raison de la pandémie de #coronavirus, le Parlement européen n’était plus revenu à Strasbourg depuis la session plénière qui avait eu lieu entre les 10 et 13 février 2020.
« Je suis très heureuse de revenir à Strasbourg », confie l’eurodéputée Marie-Pierre Védrenne (Modem – Renew Europe). « Cela rappelle que c’est ici le siège du Parlement, car l’Europe ne se réduit pas à Bruxelles », affirme la députée bretonne.
Les délégations françaises annoncent la présence de tous leurs eurodéputés pour marquer le symbole de ce retour de la démocratie européenne dans ses habitudes, qui se couple au retour à une vie plus déconfinée dans de nombreux pays d’Europe, France en tête.
Plusieurs élus français reprennent du reste le même mot : ils sont « ravis » d’être à Strasbourg. Clément Beaune, le secrétaire d’États aux Affaires européennes, sera également présent ce lundi soir à Strasbourg.
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La France avait fait pression, sans réussite jusque-là, pour obtenir le retour des sessions plénières à Strasbourg, malgré la crise sanitaire et une Alsace fortement touchée par l’épidémie. Elles s’étaient jusqu’à présent tenues dans un format hybride à Bruxelles (avec une partie des eurodéputés en visioconférence), ce dont se délectaient les « anti-Strasbourg », ces partisans, au nom de la réduction des coûts, d’établir le siège du Parlement européen uniquement dans la capitale belge, où se déroule déjà le travail des commissions parlementaires.
De nombreux élus européens sont attendus dans la capitale alsacienne, d’autant plus qu’ils sont obligés de venir s’ils veulent percevoir leurs indemnités de déplacement. À cela s’ajoutent des textes importants : pour valider le certificat numérique anti-covid, la stratégie sur la biodiversité, l’interdiction de l’élevage en cage d’animaux…
Pour autant, tout n’est pas encore bleu étoilé dans le ciel européen : les eurodéputés n’ont le droit de faire venir qu’un seul assistant. Et ce dernier est censé respecter officiellement une mise en quarantaine de 10 jours à son retour en Belgique de Strasbourg.
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