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Policière poignardée à Rambouillet : ce que l'on sait du profil de l'assaillant

Au lendemain de l'attaque au commissariat de Rambouillet, les enquêteurs vont désormais tenter d'en savoir plus sur le profil de l'assaillant, alors que trois membres de son entourage ont été placés en garde à vue. Arrivé en France en 2009, ce Tunisien de 36 ans était inconnu des services de police et de renseignements.

Policière poignardée à Rambouillet : ce que l'on sait du profil de l'assaillant
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Au lendemain du drame, les investigations vont s'accélérer. Trois personnes ont été placées en garde à vue vendredi en fin de journée dans le cadre de l'enquête sur l'attaque menée le même jour dans l'entrée d'un commissariat à Rambouillet, près de Paris, où un Tunisien de 36 ans a tué une fonctionnaire de police de coups de couteau à la gorge avant d'être abattu. Ces premières gardes à vue doivent aider les enquêteurs à dessiner le profil de l'assaillant, totalement inconnu de la police et du renseignement. Europe 1 fait le point sur ce que l'on sait à ce stade sur le profil de l'auteur de l'attaque. L'homme est un Tunisien de 36 ans. Originaire de la région de Sousse, dans l'est de la Tunisie, il était en France depuis 2009, et avait obtenu un titre de séjour grâce à son emploi de chauffeur livreur. Il est totalement inconnu des services de police et de renseignements. Selon une source proche de l'enquête, il vivait depuis quelques années dans une maison excentrée de Rambouillet, après avoir résidé dans le Val-de-Marne. L'un de ses anciens voisins, interrogé par l'AFP, qui l'a connu à cette adresse deux mois en 2017, se souvient d’un homme "musulman" mais "pas pratiquant", vivant seul et travaillant dans le bâtiment.

Les enquêteurs savent en revanche d'ores et déjà que son attaque était préméditée, puisqu’il avait fait des repérages sur les lieux. Au moment des faits, il aurait crié "Allah Akbar". Sur les réseaux sociaux, pendant plusieurs années, ses posts publics étaient consacrés en nombre à la dénonciation de l'islamophobie ou des propos de polémistes comme Eric Zemmour. Mais à partir d'avril 2020, au moment du confinement, il ne publiait plus que de pieuses prières et des versets coraniques. Le 24 octobre 2020, huit jours après l'assassinat du professeur de collège Samuel Paty, il avait changé sa photo de profil et rejoint une campagne intitulée "Respectez Mohamed prophète de Dieu".



Autant d’éléments qui ont conduit le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvrir une enquête pour "assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste". Les enquêteurs vont maintenant travailler sur l’environnement de l'assaillant, ses relations, sa famille, mais également chercher à savoir s’il a agi seul, et si quelqu’un était au courant de son projet mortel.

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