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« Rendez nous la messe »… Des catholiques manifestent à nouveau ce dimanche !

Près de 300 personnes se sont réunies ce dimanche matin à Nantes pour prier et réclamer le retour des messes en public.


© S.Salom-Gomis/AFP

Ils ont bravé la pluie battante pour faire entendre leur « détresse ». Près de 300 catholiques se sont rassemblés ce dimanche matin, place Graslin à Nantes, pour réclamer la reprise des messes en public, interdites en raison du reconfinement sanitaire. Mobilisés via les réseaux sociaux, les manifestants, venus parfois avec leurs enfants, sont restés sur place plus d’une heure en entonnant des chants et récitant des prières.

« Normalement nous devrions être à la messe ce dimanche matin. Mais nous n’en avons pas le droit ! Nous sommes privés de ce droit pour la deuxième fois de suite ! On ne peut vivre pleinement sa foi sans la messe. Elle est indispensable à la vie chrétienne », s’insurge Marc Billig, l’un des organisateurs nantais de l’événement, lequel a pris le micro pour inviter la foule à scander « Rendez nous la messe ».


Si les lieux de culte sont autorisés à rester ouverts pendant le confinement, les messes célébrées en public ne sont plus autorisées. Les seules célébrations possibles sont celles des obsèques, avec une assistance limitée à 30 personnes. Pour compenser, certains évêques, dont celui de Nantes, organisent des messes à huis clos retransmises en direct sur la chaîne Youtube. « C’est une heureuse alternative mais ça ne suffit pas. Nous priver de l’Eucharistie, c’est comme nous priver de nourriture. C’est le fondement même de notre foi », explique Jérôme, porte-parole du collectif Pour la messe Nantes.

Dans le public, certains évoquent une « souffrance », un « déchirement ». « La messe, c’est un moment essentiel, nous l’attendons chaque semaine, insiste Marie-Christine. Je comprends la situation sanitaire mais je suis sûre que nous pouvons trouver un protocole adapté. Les gens sont calmes, assis. Il y a quand même moins de risques que dans un supermarché. » Paul, lui, craint que l’interdiction dure et s’inquiète déjà « pour les célébrations de Noël ».

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